19ᵉ VOYAGE, REGARD D'UNE JEUNESSE AUDOISE
En 2016, les élèves sont allés en Région Rhône Alpes Auvergne à l'occasion du 19e Voyage au nom de la mémoire. De ce périple, ils ont réalisé un film.
Une formidable occasion d’enrichir leurs connaissances
Pour ce 20e Voyage, la délégation audoise est retournée sur les traces de la Seconde Guerre mondiale, de Lyon jusque sur les cimes du Vercors.
Le Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon
Ce site réunit des ressources sur la Seconde Guerre mondiale, plus particulièrement sur l’histoire de Lyon durant cette période ainsi que des extraits du procès Barbie ; procès au cours duquel ce chef de la Gestapo lyonnaise a été condamné pour crimes contre l’humanité en juillet 1987. La mémoire de nos ancêtres et les avancées des recherches des historiens peuvent ainsi nous être permises et le seront pour les générations futures.
Le Mémorial Jean Moulin à Caluire
Il a été créé dans la maison du Docteur Dugoujon à l’endroit même où Moulin et d’autres résistants se sont fait arrêter le 21 juin 1943 par Klaus Barbie et ses hommes alors qu’ils organisaient une réunion pour donner un nouveau chef à l’Armée Secrète.
La maison d’Izieu
Le 6 avril 1944 sur les ordres de Klaus Barbie, 44 enfants et leurs accompagnateurs qui s'étaient réfugiés dans la maison d'Izieu, ont été raflés puis déportés et exterminés. Située dans le Vercors, elle a été transformée en Mémorial afin de perpétuer leur souvenir.
La prison de Montluc à Lyon
Ce site a été réquisitionné par l’occupant nazi à partir de 1943 et a servi de centre de détention. C’est symboliquement en ces lieux que Barbie est enfermé quelques jours suite à son extradition de Bolivie en 1983….dans l’attente de l’ouverture du procès au Palais de justice de Lyon.
Le musée et le mémorial de la Résistance dans le Vercors
Haut lieu des maquisards qui ont combattu héroïquement en s’associant à la Libération du pays. Une cérémonie officielle portée par les chants et poèmes des lauréats du CNRD, avec dépôt de gerbe s'est déroulée à la nécropole de Vassieux-en-Vercors en présence d’André Viola, Président du Département de l’Aude, de plusieurs conseillers, du représentant du maire de la commune de Vassieux, d’André Lajou (combattant volontaire en 1939-1945), de Monique Jacomi (Présidente de la Fondation de la Résistance), de Sylvie Caucanas (Directrice des archives de l’Aude) et des professeurs engagés dans ce projet.
Le camp des Milles à Aix-en-Provence
Seul grand camp français d’internement et de déportation encore intact et accessible aujourd’hui. Ce lieu est venu clôturer le voyage en établissant un véritable trait d’union entre passé et présent.
Des mots pour ce voyage
Pour les participants ces quatre jours extrêmement riches qui génèrent une ébullition intellectuelle :
« Le passé doit féconder le présent pour engendrer l’avenir
et éviter que les atrocités ne se reproduisent. »
« Ne laissons pas le temps faire œuvre d’oubli
au lieu de faire œuvre d’Histoire. »
« Chacun peut agir, chacun peut résister à sa manière. »
« Les formes de résistance sont multiples,
leur convergence est efficace ! »
« Ce qui est légal n’est pas forcément légitime.
Ce qui est légitime est fidèle à nos valeurs humanistes. »
« Si l’écho de leur voix faiblit nous périrons »
« La route d’Auschwitz fut construite par la haine
mais pavée d’indifférence.»
« Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome. »
« Lutter contre l’humiliation, croire que l’homme a une valeur,
c’est ce qui nous sépare de la préhistoire. »
« Celui qui combat peut perdre
mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. »
« Ne rien faire, c’est laisser faire. »
« Nous sommes aussi responsable de ce que nous ne faisons pas. »
« Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d’un troupeau […]
Et qu’on nous épargne à toi et à moi si possible très longtemps
d’avoir à choisi un camp ».
D’après des citations de P. Lévi, G. Anthonioz-de-Gaulle, A. Einstein, J-J. Goldman, F. Mitterrand, P. Eluard, I. Kershaw, F. Nietzsche…
