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Auschwitz-Birkenau, et après...

Les Nazis voulaient organiser une extermination massive après laquelle rien ne devait subsister. Ni traces, ni témoins, ni documents. Une extermination totale qui eût tout emporté jusqu'à la mémoire d'elle-même. Mais la mémoire a résisté.

ÉTRANGE

"Étranges sensations qui se sont amplifiées au cours de la visite de la visite de Birkenau et d'Auschwitz I.

Pas de tristesse. Pas de colère. Rien de comparable à des émotions quotidiennes.

C'est un sentiment de malaise que j'ai ressenti en découvrant les lieux, comme une boule au ventre. Plus tard, lors des expositions de photos, de cheveux, de lunettes...tout est devenu plus réel. C'est là que ma gorge s'est nouée. Mon regard essayait de fuir l'inévitable et déchirante vérité.

Je ne sais pas si aujourd'hui j'ai compris.

Je ne sais pas si aujourd'hui j'ai appris.

Je ne sais pas si la mémoire suffit.

Mais, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui j'ai grandi."

Julie Costes.


MINUTIE

"C'est incroyable de voir le déploiement de savoir autour de l'administration et de la construction du camp afin que les personnes enfermées ici soient exécutées avec le plus d’efficacité en un temps minimum". José Cabral


MONSTRUEUX

"Et ce qui l'est d'autant plus, c'est à quel point l'être humain peut "faire preuve d'intelligence" lorsqu'il s'agit de mettre en oeuvre un processus de destruction d'autres êtres humains."

Manuel Gutierres.


CARRE

"C'est en effet ce qui m'a surpris. Tout était minutieusement ordonné, travaillé, bien conçu ; là où l'on s'attendait à quelque chose d'anarchique dans un lieu synonyme de cruauté et d'assassinat de masse."

Cyprien Deloget

INDICIBLE

"Une violente stupéfaction, un vide émotionnel qui crée le malaise : c'est mortifiant, terriblement incompréhensible, inexplicable, injustifiable. C'est révoltant, c'est déchirant..."

Robin Pons


BOULEVERSANT "Dès notre arrivée, ce lieu auparavant abstrait, devient concret ainsi que la violence des horreurs qui y ont été perpétrées. Cheveux, chaussures, objets personnels et photos dérangeantes exposés, figés dans le temps comme des témoins désolés, observés dans un silence rempli de désespoir, mais pourtant hurlants de vérité... Entre incompréhension, émotions et larmes, nos émotions deviennent contradictoires jusqu'à en quitter le camp totalement déboussolés."

Marine Andreu


TRISTESSE

"On prend conscience de ce qu'il y a eu auparavant. On le voit de ses propres yeux et non à travers une image. On touche l'horreur en étant dans le lieu même. "

Vanessa Martin

SILENCE

"Plus on avance vers Auschwitz-Birkenau, moins il y a d'habitants. Une ambiance de mort pèse sur le camp. Nous, si bavards quelques minutes plus tôt, sommes désormais sans mot."

DÉSESPOIR

"Le désespoir m'envahit en rentrant dans Birkenau : les déportés s'attendaient à être mis au travail forcé et au final ils ont vécu un enfer.

Il n'y avait aucun issue... l'espoir était mort."

Brahim Campisi.

ÉTONNEMENT

"Comment des hommes peuvent-ils mettre tout leur génie au service de la destruction d'autres hommes ?"Elouan Denyszyn

CONSCIENCE

"Conscience du caractère macabre qui sommeille en toute société humaine guidée par la xénophobie et le racisme.

Conscience de notre responsabilité actuelle et à venir afin que la "bête immonde" plus jamais ne s'éveille."Laurent Imart


EFFROI

"C'est ce sentiment qui m'envahit dès l'entrée dans le camp. Alors que je marche dans ces lieux imprégnés par la souffrance et la mort, je suis empreint de cette sensation sur laquelle il est difficile de mettre des mots.

L'incompréhension, l'horreur, le dégoût, le mal-être. Voici les états successifs que m'ont traversé en étant plongé dans l'univers que Primo Lévi avait tenté de nous raconter et qu'il avait qualifié très justement de "destruction de l'Homme. "Léo Mugneret.


VIDE

"Birkeneau, immensité de territoire, vidée de ses occupants.

Vide d'hommes, de vie, de bruit.

Vide de sens.

Incompréhension de cette folie des hommes qui n'ont laissé que cette herbe éparse.

Les traces des victimes, c'est à Auschwitz I qu'il faut les chercher.

Rester hagard face aux monticules de cheveux, de chaussures, de prothèses, de blaireaux de rasage, de vaisselle...autant d'indices du passage éphémère de plusieurs centaines de milliers de victimes de la barbarie nazie."

Eve Guilhot-Curbilie.




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